Hongrois rêvé

En Hongrie, le gouvernement a fait voté une loi, certainement à la demande des multinationales implantées dans le pays, qui permet aux entreprises de demander jusqu'à 400 heures de travail supplémentaires.
Si, au moins, ces heures étaient défiscalisées, on pourrait presque dire que c'est un avantage dans la logique de "ceux qui veulent gagner plus puissent travailler plus".

Mais, en plus, l'employeur peut prendre jusqu'à 3 ans pour régler ces heures supplémentaires. On comprend mieux la grogne sociale en cours dans le pays depuis le 12 décembre 2018, date du vote de la loi par le parlement.

PS : pour rappel le SMIC mensuel hongrois s'élève à moins de 419 euros.

Non, vous ne rêvez pas.