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La biodiversité insulaire présente à La Réunion comprend de nombreuses espèces rares, pour lesquelles les raisons de cette rareté sont encore mal cernées. Certaines ont fait l'objet d'une exploitation importante et subi les effets de la fragmentation des paysages. Des facteurs écologiques et/ou génétiques (faible fertilité) semblent également à l'origine d'une très faible régénération in situ . Les travaux attendus dans le cadre du poste consisteront à (a) documenter la génétique des populations pour plusieurs de ces espèces, (b) mettre en forme et compléter un ensemble de données déjà acquises dans ce sens, (c) confronter ces résultats avec des expériences en biologie de la reproduction (résultats acquis en partie), (c) valoriser ces résultats an niveau scientifique. Le candidat devra disposer d'une connaissance approfondie en génétique des populations, si possible d'espèces végétales rares, et en biologie moléculaire (essentiellement génotypage par microsatellites). Il pourra mettre en œuvre les expérimentations complémentaires nécessaires en laboratoire, l'analyse des données issues de ces expériences ainsi que la rédaction d'une publication à partir de ces résultats. Au sein du Pôle de Protection des Plantes (3P), labellisée par le GIS IBiSA, l’UMR PVBMT dispose d’une plateforme avec un plateau dédié aux travaux de biologie moléculaire. Le titulaire du poste devra interagir avec des écologues et les autres biologistes moléculaires au sein du laboratoire. Les résultats issus de ces travaux seront également transférés aux gestionnaires des milieux naturels afin d'améliorer leur connaissance de ces espèces pour la mise en œuvre de meilleures pratiques de conservation à l'échelle du territoire.

Doctorat + Postdoc dans les domaines de la génétique des populations de végétaux.