Solutions européennes

Comme évoqué lors de notre édito du 8 octobre 2019, les chiffres du chômage au niveau européen sont au plus bas. Devant ces problématiques de recrutement  grandissantes, les gouvernements réagissent différemment pour aider les employeurs.

En Pologne, les jeunes de moins de 26 ans sont exonérés d'impôt sur le revenu pour inciter les plus jeunes à travailler plus tôt ou à rester en Pologne plutôt que de s’exiler vers d’autres pays occidentaux où les salaires sont plus généreux.

En Hongrie, le gouvernement offre 30.000 euros aux familles qui feront 3 enfants pour activer le levier natalité et résoudre les problèmes de main d’oeuvre nationaux. C’est une alternative revendiquée à l’immigration économique.

Aux Pays-Bas, confrontés aussi à une forte pénurie de main d’oeuvre sur leur marché intérieur, les employeurs font pression sur le gouvernement pour qu’il assouplisse les régles d’octroi de permis de séjour pour les travailleurs européens et ceux en provenance de pays en dehors de l’Union Européenne.

Enfin, le Portugal appelle ses compatriotes expatriés à revenir au pays avec une aide au retour au pays pouvant aller jusqu’à près de 6.000 euros, sous réserve de signer un contrat de travail salarié.

 

Et en France, qu’allons nous faire après le durcissement des conditions d’indemnisation du chômage ?