Burn-out : faire le bon diagnostic et proposer une prise en charge personnalisée

Avant le retour au travail, la HAS recommande une analyse du poste et des conditions de travail avec l’organisation de visites de pré-reprise avec le médecin du travail. Par ailleurs, elle encourage un suivi régulier impliquant le médecin du travail, le médecin traitant et, le cas échéant le psychiatre, pour aider au maintien dans l’emploi du patient.

Source : Haute Autorité de santé


Burn-out : faire le bon diagnostic et proposer une prise en charge personnalisée

Considérant le burn-out comme un syndrome d’épuisement professionnel « difficile à repérer, parfois diagnostiqué à tort ou traité de façon inadéquate », la Haute Autorité de santé (HAS) a donné, dans un communiqué du 22 mai dernier, des recommandations aux professionnels pour les aider à dresser le bon diagnostic afin de proposer une prise en charge personnalisée et d’aider au retour au travail.

Elle énumère cinq types de symptômes auxquels peuvent se référer les professionnels en vue de poser le bon diagnostic, et les invite à s’intéresser en complément aux conditions de travail, ainsi qu’à la personne et à son vécu.

La HAS préconise également une prise en charge du burn-out individualisée reposant sur :
- un arrêt de travail, dont la durée est adaptée à l’évolution du trouble et au contexte socio-professionnel ;
- la combinaison d’interventions psychothérapeutiques ou psychocorporelles (thérapies cognitivo-comportementales, relaxation, méditation pleine conscience…) ;
- un éventuel traitement médicamenteux, notamment par antidépresseurs, mais uniquement si le burn-out est associé à des troubles anxieux ou dépressifs ;
- l’intervention d’un psychiatre pour les cas complexes ou sévères, pour une réévaluation des traitements médicamenteux ou pour une poursuite d’arrêt maladie. ...