Le métier méconnu d'orthopédiste-orthésiste

Où se former en Occitanie au métier d’orthopédiste-orthésiste ?

Une seule école se trouve en Occitanie, plus précisément à Mazamet (Tarn), où l’école d’orthopédie-orthèse existe depuis plus de 20 ans. Cet établissement agréé par le ministère de la Santé propose 2 parcours de formation :

  • soit 1 an en formation continue en présentiel ;
  • soit en 2 ans en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage en alternance avec une entreprise.

La formation est accessible tant aux demandeurs d’emploi qu’aux personnes en reconversion professionnelle ou aux étudiants post-bac, ayant un diplôme de niveau 4 baccalauréat ou équivalent.
La prochaine session de formation y ouvrira en octobre 2024.
Télécharger la plaquette de présentation de la formation d’orthopédiste-orthésiste proposée par l’école d'orthopédie-orthèse de Mazamet, ainsi que le dossier de candidature - En savoir plus sur la formation au métier d’orthopédiste-orthésiste sur le site de la CCI du Tarn

Sources : France compétences, Bpifrance


Le métier méconnu d'orthopédiste-orthésiste

Seulement quatre organismes de formation en France préparent à l’obtention du diplôme d’État d’orthopédiste-orthésiste, et l’un d’eux se trouve dans le Tarn. Focus sur le métier d’orthopédiste-orthésiste, qui est appelé à se développer du fait du « vieillissement de la population, de l’accroissement du nombre des loisirs susceptibles d’engendrer des traumatismes, ainsi que de l’augmentation des trouble musculosquelettiques liés aux conditions de travail ».

En quoi consiste le métier d’orthopédiste-orthésiste ?

Selon l’article D4364-6 du Code de la santé publique, « est considérée comme exerçant la profession d’orthopédiste-orthésiste toute personne qui procède à l’appareillage des personnes malades ou atteintes d’un handicap par appareillage orthétique ou orthopédique réalisé sur mesure ou par appareillage orthétique ou orthopédique de série ».
Cet article du Code de la santé publique détaille aussi les tâches liées à ce métier : « L’appareillage recouvre pour les produits sur mesure la prise de mesure, la conception et éventuellement la fabrication ainsi que, pour tous les produits, le choix de l’appareillage, l’essayage, l’adaptation, la délivrance, le contrôle de sa tolérance et de son efficacité fonctionnelle immédiate, le suivi de l’appareillage, de son adaptation, ses réparations. »
L’article 2 de l’arrêté du 1er février 2011 liste quant à lui les dispositifs médicaux que les orthopédistes-orthésistes sont seuls autorisés à concevoir, fabriquer, adapter, délivrer et réparer.
À noter que le métier d’orthopédiste-orthésiste st à distinguer de celui de podologue : le podologue se limite aux troubles du pied et de la cheville, alors que l’orthopédiste-orthésiste peut traiter d’autres zones du corps, comme la hanche, la main, le genou, l'épaule, le dos, etc.
 

Où peut travailler un orthopédiste-orthésiste ?

L’orthopédiste-orthésiste travaille généralement sur prescription médicale, et il peut être salarié ou exercer en libéral :

  • dans des TPE ou des PME en tant que chef d’entreprise, orthopédiste-orthésiste responsable ou collaborateur ;
  • en pharmacie : l’orthopédiste-orthésiste assume seul la responsabilité technique du département orthopédie ;
  • en magasin de matériel médical ;
  • en industrie (fabrication) : chef de produit, technico-commercial, responsable d’atelier de fabrication, formateur produit ;
  • en établissement médical : hôpital, clinique ;
  • en laboratoire ;
  • en établissement de rééducation fonctionnelle ;
  • dans les associations humanitaires.
     

Une profession réglementée

La profession d’orthopédiste-orthésiste est réglementée. L’orthopédiste-orthésiste est considéré comme un auxiliaire médical, et à ce titre, il doit s’inscrire sur le répertoire ADELI (Automatisation DEs LIstes) de son lieu d’exercice, qui est géré par l’Agence régionale de santé pour le compte du ministère chargé de la Santé. Il doit aussi obtenir l’agrément de la caisse régionale d’assurance maladie (CRAM) et se faire enregistrer auprès de l’ARS pour pratiquer la profession, réaliser les appareillages sur mesure, et pour que ses patients soient remboursés par les organismes sociaux.
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