Le succès de Vega profite à Epsilog.


Le succès de Vega profite à Epsilog.

Installée à proximité de Montpellier, Epsilog édite Vega, un logiciel destiné aux professions paramédicales. Par sa réactivité technique, son sens du service et le choix de la vente directe, la société s'est hissée dans les premiers rangs de son secteur d'activité. Epsilog vise une position de leader et poursuit ses recrutements.

Epsilog se porte bien. "Depuis 3 ans, notre progression annuelle est de 40%. En 2001, nous avons vendu 250 logiciels par mois contre une cinquantaine en 1998." Eric Di Gioia, responsable promotion d'Epsilog, résume sereinement la situation de l'entreprise de Castries (Hérault), positionnée dans le peloton de tête des éditeurs de logiciels destinés aux auxiliaires médicaux.

Créée en 1993 par Stéphane Bernabé et Jean-Philippe Madonia, Epsilog propose Vega, un logiciel de gestion de cabinet répondant aux besoins spécifiques des kinésithérapeutes, infirmières, orthophonistes, orthoptistes et pédicures-podologues. Vega dispose d'un ensemble d'outils pour faciliter la gestion de la clientèle d'un cabinet : organisation des séances, facturations et paiements, édition et télétransmission des feuilles de soins, comptabilité. A ses débuts, l'entreprise ne peut compter que sur les passionnés d'informatique. En 1996, l'ordonnance Juppé rend obligatoire l'informatisation du secteur de la santé. "L'obligation nous a ouvert le marché des 90 000 auxiliaires médicaux, explique Eric Di Gioia. Ça nous a permis d'investir et de tenter certaines choses qui font de nous aujourd'hui l'une des trois plus importantes sociétés nationales de ce secteur."

Au mois d'octobre dernier, Epsilog présentait la version 4 de Vega. Le logiciel a été totalement réécrit pour intégrer le passage à l'Euro et coller au cahier des charges du GIE Sésame Vitale définissant les contraintes en matière de lecture des cartes des assurés sociaux et de télétransmission des feuilles de soins. L'équipe de développement, trois ingénieurs et techniciens en informatique, continue de modifier le logiciel au rythme des évolutions apportées par le GIE à son cahier des charges. "C'est une obligation pour conserver l'agrément, ajoute Eric Di Gioia. C'est aussi une question d'éthique et de qualité de services vis à vis de nos clients."

Avec plus de 11 000 utilisateurs en France, Vega rencontre un succès dû "à la qualité du logiciel et de nos services ainsi qu'à notre politique commerciale". Depuis quelques années, Epsilog a en effet adopté la vente directe, une méthode peu utilisée dans le secteur de la santé mais très efficace auprès de professionnels ayant peu de temps à consacrer aux visites commerciales. Aujourd'hui, cédéroms de démonstration et magazines d'informations servent de support à la vente animée par une équipe d'une dizaine de commerciaux sédentaires.

Epsilog, 2,9 M€ (19 MF) de chiffres d'affaires en 2001, vise une position de leader sur son marché. Tout en poursuivant le développement de Vega, elle souhaite accroître ses services, dans la formation par exemple, et se diversifier. Sa filiale Insphy propose déjà une gamme de produits cosmétiques aux kinésithérapeutes. L'effectif, 38 personnes, devrait encore s'accroître, notamment l'équipe du support technique qui assure l'assistance et la formation à distance. "Ce sont des jeunes, passionnés d'informatique, qui se sont souvent formés seuls, avance Eric Di Gioia. L'avantage, c'est qu'ils utilisent un langage de tous les jours adapté à nos utilisateurs." De même, Epsilog devrait recruter quelques personnes pour renforcer ses équipes commerciale et administrative (facturation, expédition) afin de répondre au développement de la demande.
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