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Source : FFP LR

Intitulé « Réforme de la formation professionnelle : de l’obligation fiscale à l’investissement humain, impacts sur les stratégies d’acteur », le colloque organisé par la FFP le 3 octobre dernier a réuni organismes de formation, entreprises, OPCA, conseil régional et mission locale d’insertion autour de Stéphane CHOMPREY, président du groupe régional FFP Languedoc-Roussillon, Jacques DAVEZIES, expert du cabinet Boumendil, Pierre COURBEBAISSE, vice-président de la FFP, et Emmanuelle PERES, déléguée générale de la FFP.
Au terme des échanges, chacun s’est accordé sur le fait que cette réforme était la plus systémique et la plus impactante qu’ait connue la formation professionnelle depuis quarante ans. L’individu occupe désormais une place centrale au sein du système de formation alors que l’employeur voit aussi son rôle évoluer, devant faire face à une responsabilité sociale de développement des compétences de ses salariés en échange d’une plus grande liberté dans ses choix budgétaires.
De l’intervention de Jacques DAVEZIES, il apparaît que le marché de la formation se segmente en trois axes : la commande publique, la demande paritaire OPCA et la demande libre des entreprises (hors imputabilité et dont le montant reste la grande inconnue, intimement lié à leur perception de l’investissement dans la formation).
De celle de Pierre COURBEBAISSE, il ressort que les organismes de formation connaîtront deux évolutions :
- la digitalisation de leur acte de formation (mixte, blended, MOOC…) ;
- le marketing nécessaire de l’offre en B to C.
Pour conclure, Stéphane CHOMPREY a insisté sur le fait que le modèle économique d’un organisme de formation incorporera une part d’ingénierie, de recherche-développement et de commercialisation aussi importante que celle du strict face à face pédagogique entre formateur et stagiaire. ...