Marché de l'emploi cadre : une fin d'année dynamique en perspective
L’Apec vient de publier son baromètre pour le 4e trimestre 2021 en se basant sur deux enquêtes menées du 6 au 21 septembre 2021 : l’une auprès d’un échantillon de 2 000 cadres structuré pour être représentatif des cadres du secteur privé en et hors emploi, en matière de sexe, d’âge, de secteur d’activité, de taille d’entreprise et de région ; l’autre auprès d’un échantillon de 1 000 entreprises (uniques et sièges) employant au moins un cadre, raisonné puis pondéré pour être représentatif des entreprises du secteur privé employant au moins un cadre en matière de secteur d’activité, de taille salariale et de région d’implantation du siège.
La publication s’appuie aussi sur l’exhaustivité des postes cadres publiés sur apec.fr au cours des 1er, 2e et 3e trimestres 2021 (versus la même période en 2020 et 2019), et ce, après dédoublonnage.
Il en ressort les principaux éléments suivants :
- la dynamique des recrutements de cadres s’est maintenue au 3e trimestre 2021 : la part des entreprises ayant recruté des cadres au 3e trimestre 2021 est supérieure à ce qu’elle était il y a un an à la même période (10 %, +2 pts) ; pour la 1re fois depuis le début de la crise sanitaire, le volume trimestriel d’offres d’emploi cadres a dépassé celui de 2019, à trimestre comparable (+8 % au 3e trimestre 2021 par rapport au 3e trimestre 2019).
- Les intentions de recrutement pour le 4e trimestre 2021 progressent nettement pour les grandes entreprises, et se maintiennent pour les PME : la visibilité dont disposent les entreprises sur leur niveau d’activité des prochains mois continue de s’améliorer (56 %, +2 pts), en particulier pour les grandes structures et les PME ; elle se traduit pour les ETI et les grandes entreprises par une augmentation des intentions de recrutement de cadres (55 %, +6 pts). La tendance est en revanche à la stabilité pour les PME (18 %, +1 pt), voire en léger recul pour les TPE (5 %, -2 pts). Les difficultés de recrutement anticipées par les entreprises atteignent leur plus haut niveau depuis un an (78 %, +2 pts) : elles sont principalement liées au manque de profils disponibles, au décalage entre les candidatures reçues et les exigences du poste, et de plus en plus aux prétentions salariales des candidats. ...