Mesures pour renforcer l'attractivité du métier d'aide-soignant

Le nombre de candidatures au concours d’entrée des instituts de formation des aides-soignants (IFAS) a fortement baissé ces dernières années. 

Pour renforcer l’attractivité de ce métier, l’ex-ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a initié une série de mesures portant sur la définition des compétences, la formation initiale, la formation continue et la qualité de vie au travail des aides-soignants.

Ces mesures ont été annoncées le 13 février dernier lors de sa visite à l’Institut de formation des aides-soignants (IFAS) de Nanterre :
-  la suppression du concours d’aide-soignant, remplacé par un système d’examen de dossier et d’entretien oral valorisant davantage les qualités attendues, notamment les qualités relationnelles : cette mesure s’appliquera dès septembre 2020, avec un mécanisme transitoire pour ne pas pénaliser celles et ceux qui préparent actuellement le concours ;
-  la refonte de la formation initiale, qui passera de 10 mois à 12 mois, autour de nouveaux enseignements comme le repérage des fragilités, la prévention de la perte d’autonomie, ou encore le raisonnement clinique en équipe pluriprofessionnelle ;
-  pour répondre aux besoins de formation, les aides-soignants intervenant auprès des personnes âgées pourront bénéficier d’une nouvelle formation collective certifiante centrée sur les besoins des personnes âgées, d’une durée de 3 semaines ;
-  un effort important en faveur de la prévention de la sinistralité de ce métier avec la création d’un fonds national de prévention doté de 40 millions d’euros et la mise en place, sur les deux dernières années de carrière, d’un mi-temps payé à 75% et avec 100% de cotisation retraite grâce à l’appui du Fonds pour l’emploi hospitalier. ...