Le métier d’aide-soignant(e) est l’un de ceux qui a été largement mis en avant dans le cadre de la crise sanitaire puisqu’il fait partie des professions du soin. Zoom sur ses contours, sur ses lieux d’exercice, sur la formation qui permet de l’exercer et dont les modalités d’accès ont été modifiées début 2020…

Contours du métier d’aide-soignant(e)
La définition du métier d’aide-soignant est donnée dans l’annexe IV de l’arrêté du 25 janvier 2005 relatif aux modalités d’organisation de la validation des acquis de l’expérience : « le rôle de l’aide-soignant est de dispenser, dans le cadre du rôle propre de l’infirmier, en collaboration avec lui et sous sa responsabilité, des soins de prévention, de maintien, de relation et d’éducation à la santé pour préserver et restaurer la continuité de la vie, le bien-être et l’autonomie de la personne ».
Ce texte liste également les 8 activités qui lui sont associées :
« 1. Dispenser des soins d’hygiène et de confort à la personne.
2. Observer la personne et mesurer les principaux paramètres liés à son état de santé.
3. Aider l’infirmier à la réalisation de soins.
4. Assurer l’entretien de l’environnement immédiat de la personne et la réfection des lits.
5. Entretenir des matériels de soin.
6. Transmettre ses observations par oral et par écrit pour maintenir la continuité des soins.
7. Accueillir, informer et accompagner les personnes et leur entourage.
8. Accueillir et accompagner des stagiaires en formation. »

Lieux d’exercice du métier d’aide-soignant(e)
L’aide-soignant(e) peut être amené(e) à exercer :
- dans un établissement :
    • un établissement médical (hôpital, clinique, service de maternité...),
    • une résidence pour personnes âgées,
    • une crèche ;
- au domicile du patient :
    • dans le cadre des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) sous l’autorité d’un infirmier - il(elle) est alors salarié(e) d'un centre associatif ou d’un centre de soins communal,
    • dans une équipe d’hospitalisation à domicile (HAD), une solution alternative à l’hospitalisation classique.

Se former au métier d’aide-soignant(e)
Pour exercer ce métier, il faut préparer et obtenir dans un IFAS (institut de formation d’aide-soignant) le diplôme d’État d’aide-soignant, accessible dès l’âge de 17 ans.
Le concours d’entrée qui existait jusqu’à présent a été supprimé en février 2020. La sélection des candidats est désormais effectuée par un jury de sélection sur la base d’un dossier et d’un entretien.
À noter : en 2020, la sélection se fera seulement sur dossier, l’entretien oral étant supprimé pour cause de crise sanitaire au COVID-19 (cf. l’arrêté du 7 avril 2020 relatif aux modalités d’admission aux formations conduisant aux diplômes d’État d’aide-soignant et d’auxiliaire de puériculture)
Rappelons que début 2020, pour renforcer l’attractivité de ce métier, l’ex-ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, avait initié une série de mesures portant sur la définition des compétences, la formation initiale, la formation continue et la qualité de vie au travail des aides-soignants (cf. l’actu EmploiLR dédiée).

Où se former au métier d’aide-soignant(e) en Occitanie ?
L’Occitanie compte plusieurs IFAS.
Les inscriptions sont en cours pour la rentrée de septembre 2020.

Certaines se clôturent le 28 mai comme à l’IFAS de Rodez (12).

D’autres prennent fin le 5 juin comme :
• à l’IFAS du Centre hospitalier intercommunal des vallées de l’Ariège (09) ;
• à l’IFAS du Centre hospitalier de Narbonne (11) ;
• à l’IFAS du Centre hospitalier A. Gayraud de Carcassonne (11) ;
• à l’IFSI du Centre hospitalier de Bagnols-sur-Cèze (30) ;
• à l’IFSI-IFAS du Centre hospitalier du Vigan (30) ;
• à l’IFAS du Centre hospitalier d’Alès (30) ;
• à l’IFAS des hôpitaux de Toulouse (31) ;
• à l’IFSI Marie Françoise Collière au Centre hospitalier de Béziers (34) ;
• à l’IFAS du CHU de Montpellier (34) ;
• à l’IFSI-IFAS du CRIP34 (34) ;
• à l’IFSI du Centre hospitalier de Sète (34) ;
• à l’IFAS de l’hospitalisation privée (sites de Perpignan et de Castelnau-le-Lez) (34-66) ;
• à l’IFAS du Centre hospitalier de Prades (66).

D’autres se clôturent le 10 juin, comme 
• à l’IFAS du Centre hospitalier de Lannemezan (65) ;
• à l’IFAS du Centre hospitalier Comminges Pyrénées à Saint-Gaudens (31).

D’autres encore prennent fin le 30 juin, comme à l’IFMS du Lot Cahors-Figeac (46).

À noter : la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée prend en charge le coût pédagogique de la formation pour les apprenants et les demandeurs d’emploi - cf. https://sitejeune.laregion.fr/IMG/pdf/oc-1909-formation-sanitaire-social_a5_v8_2_.pdf.

En outre, elle attribue des bourses d’études sanitaires et sociales aux élèves et étudiants inscrits en formations paramédicales, de sages-femmes ou en travail social dans un centre de formation agréé : plus de détails sur le dispositif.

Pour plus d’infos sur ce métier, le site infirmiers.com dédie un espace aux aides-soignants.