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Dernière née de la "Diagnostic Valley" à Montpellier, C2 Diagnostics a été fondée l'été dernier. Emmenée par des dirigeants très expérimentés, l'entreprise devrait rapidement recruter pour lancer l'étude de ses premiers appareils d'analyse médicale.

Créée à Montpellier au mois de juillet dernier, C2 Diagnostics n'est pourtant pas novice dans le secteur des automates d'analyse médicale. La société est jeune mais ses fondateurs, Serge et Henri Champseix, bénéficient d'une longue expérience. "Nous sommes à l'origine de la société ABX sur le plan technique, explique Henri Champseix. Nous savons donc quels produits concevoir et où nous devons les vendre." Après vingt ans de bons et loyaux services, les deux frères ont en effet choisi de quitter le spécialiste montpelliérain de l'hématologie et de créer leur propre société.

Cette création correspond à une action concertée, menée avec Jean Edouard Robert et Bruno Baciotti, deux autres anciens d'ABX (le premier en était le PDG depuis sa création jusqu'au mois de juin 2001, le second responsable de la zone Europe). Jean Edouard Robert dirige désormais Orphée, une société basée à Genève et spécialisée dans la distribution des automates de diagnostics tandis que Bruno Baciotti a pris la tête de Peak France, filiale de Peak qui intervient dans la maintenance des appareils médicaux. C2 Diagnostics, Orphée et Peak France, sociétés indépendantes et complémentaires, vont collaborer en fonction de leurs métiers.

Celui de C2 Diagnostics est le développement et la fabrication d'instruments de diagnostic. "Le marché est très vaste, avance Henri Champseix : immunologie, biochimie, hématologie, coagulation... Nous pouvons concevoir des appareillages dans tous ces domaines." En plus de l'étude de ses propres appareils, la société compte bien répondre aux sollicitations dont elle pourrait être l'objet. "Les grandes entreprises internationales lâchent le pied sur le développement et elles recherchent des produits créés par des entreprises comme la notre." C2 Diagnostics devrait donc se développer en produisant ses propres appareillages mais aussi en apportant à d'autres ses compétences techniques.

Avant la fin de cette année, la société montpelliéraine aura mis en chantier son premier projet et réuni une équipe pluridisciplinaire d'une dizaine de personnes. La société souhaite continuer de grandir dans le courant de l'année 2003 en lançant l'étude d'un deuxième produit et en renforçant ses effectifs. Mais l'entreprise conservera une taille humaine, autour d'une trentaine de collaborateurs, pour éviter de devenir une structure trop lourde entraînant des freins dans l'innovation et rendant difficile la maîtrise des coûts.

Plusieurs postes sont à pourvoir actuellement (électronicien, informaticiens, mécanicien CAO, technicien d'essai et assistant chef de projet). La société souhaite rencontrer des candidats expérimentés afin de créer rapidement son premier automate.
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