Devenez ingénieur(e) manager des filières agricoles et agroalimentaires ! Ce métier repose sur de solides bases techniques, du management et de l’innovation pour transformer les matières premières agricoles en produits alimentaires sûrs, attrayants, accessibles, efficaces et durables. L’ingénieur·e est à la tête des projets technologiques ou de recherche ; il ou elle développe de nouveaux produits ou procédés, améliore les gammes de production, et s’assure de la qualité et des aspects sécurité sanitaire?

1. En quoi consiste ce métier ?
L’ingénieur·e agroalimentaire ou agricole est un·e professionnel·le au cœur de l’innovation, de la qualité, de la production et du développement durable dans les filières agricoles et alimentaires.

Au quotidien, il ou elle :

  • conçoit et pilote des projets d’innovation pour transformer les matières premières agricoles en produits alimentaires performants et sains,

  • optimise la production, les procédés industriels, la gestion des ressources (eau, énergie, matières),

  • veille à la qualité, à la sécurité sanitaire et au respect des normes environnementales,

  • manage des équipes, coordonne les services (production, qualité, R&D, marketing),

  • collabore avec les agriculteurs, les fournisseurs, les distributeurs, les chercheurs ou encore les services publics.
     

Ce métier s’exerce dans des unités de production, des laboratoires R&D, des exploitations agricoles, des bureaux d’études ou en agences spécialisées. Il peut impliquer du travail en extérieur (dans les champs ou sur site) ou en intérieur, dans des environnements techniques ou de gestion.

Les spécialisations sont nombreuses :

  • ingénieur·e de production,

  • ingénieur·e qualité,

  • ingénieur·e recherche & développement,

  • ingénieur·e agronome,

  • ingénieur·e en environnement agricole,

  • ingénieur·e en biotechnologies alimentaires, etc.
     

 2. Quelles sont les compétences et qualités requises ?
Compétences techniques :

  • solides connaissances en biologie, chimie, génie des procédés,

  • maîtrise des normes qualité, sécurité sanitaire et environnementales (HACCP, ISO),

  • usage des outils informatiques (ERP, logiciels de formulation, modélisation),

  • compréhension des enjeux agricoles, climatiques et alimentaires actuels,

  • capacités d’analyse, de diagnostic et de synthèse.
     

Qualités personnelles :

  • leadership, sens de l'organisation,

  • rigueur scientifique et esprit critique,

  • curiosité, esprit d’innovation,

  • aptitude à la gestion de projet et au travail en équipe pluridisciplinaire,

  • communication (pour vulgariser et transmettre).
     

Capacités spécifiques :

  • résistance au stress,

  • bonne condition physique (déplacements, terrain),

  • maîtrise de l’anglais technique et scientifique.
     

 3. Quelle formation pour y accéder ?
Le métier est accessible à partir de Bac +5, souvent après un parcours scientifique ou technologique.

Formations initiales possibles :

  • Classes prépas BCPST, TB ou TSI + concours écoles d’ingénieurs,

  • BUT Génie biologique, Licence pro Agroalimentaire ou Agronomie + école d’ingénieur,

  • Écoles d’ingénieurs en agronomie ou agroalimentaire :

Formations en alternance : disponibles dans plusieurs établissements (ex. Toulouse INP-ENSAT, Montpellier SupAgro), permettant d’allier théorie et expérience professionnelle.

Pour adultes ou reconversion :

  • Mastères spécialisés (AgroParisTech, Montpellier SupAgro),

  • Titres professionnels spécifiques (selon spécialité),

  • Formations continues proposées par le CNAM, les universités ou organismes privés.
     

Certifications utiles :

  • HACCP, ISO 22000, IFS/BRC, logiciels de simulation ou formulation...
     

4. Quelles sont les perspectives d’emploi et d’évolution ?
En Occitanie, région fortement agricole et agroalimentaire, la demande est soutenue. On y recense :

  • plus de 600 entreprises agroalimentaires,

  • ~70 offres d’emploi actuellement pour des postes d’ingénieur·e agroalimentaire sur Hellowork ou Indeed (CDI, CDD, alternance),

  • des bassins d’emploi dynamiques : Toulouse, Montpellier, Albi, Auch, Rodez, Carcassonne.
     

Types de contrats : CDI, CDD, alternance, stages longue durée.

Secteurs recruteurs :

  • coopératives agricoles (Arterris, Terre de Sud…),

  • industries agroalimentaires (nutrition, vin, produits laitiers, céréales…),

  • laboratoires de recherche, bureaux d’études, collectivités territoriales, start-ups AgTech.
     

Évolutions possibles :

  • chef·fe de projet R&D, responsable qualité, directeur·rice de production, responsable supply chain, consultant·e environnement, directeur·rice de site ou d’usine, chef·fe d’entreprise.
     

 5. Ce métier est-il fait pour moi ?
Posez-vous ces questions :

  • Êtes-vous passionné·e par l’agriculture durable, l’alimentation de demain, la science ?

  • Aimez-vous résoudre des problèmes techniques tout en travaillant en équipe ?

  • Êtes-vous capable de piloter un projet et de prendre des décisions ?

  • Vous sentez-vous concerné·e par les enjeux climatiques, la souveraineté alimentaire, le bien-être animal ou l’innovation technologique ?
     

Si oui, vous avez déjà le profil d’un·e ingénieur·e au service des transitions agricoles et alimentaires !

Un ingénieur, c’est quelqu’un qui regarde le monde non pas comme il est, mais comme il pourrait être.” – Proverbe de l’INSA.

En Occitanie, des établissements comme Montpellier SupAgro, PURPAN Toulouse, ENSAT Toulouse ou INSA vous forment pour devenir les ingénieur·e·s de demain.