Tout d'abord, celle du SMIC, qui augmente de 2% au 1er juillet. 1,4% d'avance sur l'augmentation automatique, habituellement au 1er janvier, indexée sur l'inflation, + 0,6% de bonus du nouveau gouvernement. Soit une augmentation nette de 21,5 euros pour les "smicards" et un salaire brut horaire qui s'établit à 9,40 euros ou 1 425,67 euros mensuel sur une base de 35h. Alors heureux (se) ? A lire la presse, toute tendance confondue, cela ne satisfait personne : Le Nouvel Observateur : Hausse du Smic : les salariés mitigés, les patrons horrifiés Libération : La hausse limitée du Smic déçoit les syndicats et le Front de gauche Les Echos : SMIC : un coup de pouce déjà jugé trop élevé pour le patronat Le Figaro : Smic : une hausse qui ne satisfait ni les syndicats ni le patronat Deuxième hausse du jour, celle du nombre de demandeurs d'emploi à fin mai 2012, qui atteint son plus haut niveau depuis 1999. +1,2% en France pour les demandeurs en catégorie A par rapport à avril 2012, +1,5% en Languedoc Roussillon. Et cette mauvaise nouvelle, quoique sans surprise, repose la sempiternelle question du bienfait réel du SMIC général dans le contexte actuel car selon L'Entreprise : Hausse du Smic de 2% : "une prime à ceux qui ont un emploi, un frein pour ceux qui n'en ont pas !"