15 heures de travail gratuit ?

Le projet de loi "pour le plein emploi" a été adopté par le parlement. Les débats se sont focalisés sur la contrepartie en heure d'activité pour tout bénéficiaire du Revenu de Solidarité Active (RSA).

Rien de tel que lire le texte final pour s'extraire des analyses partisanes.

Il s'agit d'un engagement de 15 heures d'activités qui peuvent être des actions de formation, d’accompagnement et d’appui.

C'est un engagement individualisé dont la durée hebdomadaire peut être réduite, par décision collégiale de l’organisme référent, à une durée inférieure, sans toutefois être nulle.

Enfin, certains peuvent être exonérés de cet engagement pour des raisons de santé, de handicap, d'invalidité ou de situation de parent isolé sans solution de garde pour un enfant.

Toute affirmation qu'il s'agit d'une obligation ferme de travail pour une durée minimale de 15 heures en contrepartie du RSA est "exagérée" au regard de ces nombreuses exceptions, sans compter les travailleurs qui réalisent déjà une activité à plein temps mais insuffisamment rémunératrice.