Electrochoc

Une crise sans précédent. Un virus très contagieux et qui tue des hommes et des femmes. Des hommes qui sacrifient toutes leurs activités pour la sauvegarde des vies.

En une semaine, la France, mais aussi toute la planète s'est confinée. 2,6 milliards d'individus cloitrés chez eux, avec l'Inde qui vient de grossir les rangs des pays en guerre contre le COVID-19.

Aujourd'hui, à peine 25% de la population active en France continue son activité pour permettre aux 75% autres de survivre. Caissiers en supermarché ou employés de Drive, boulangers, agriculteurs, conducteurs de poids-lourds, policiers, professionnels de santé,..., ils sont les forces vives, survivantes de l'économie. Et encore, il reste des postes à pourvoir pour pouvoir nourrir la France. La production maraichère et arboricole régionale va se perdre sans les saisonniers étrangers pour les ramasser.

Cette crise laissera des traces dans les esprits. Quel est le sens de son engagement au travail ? Quel est son utilité relative dans notre société ?
Si 25% permettent de subvenir aux besoins de la population, que font les autres 75% ?

Mais, pour l'heure, le temps est à l'adaptation.  Ecoles fermées, commerces clos et entreprises à ré-organiser occupent bien l'esprit des français. D'ici la fin de cette semaine, une nouvelle organisation sera mise en place. Il sera temps d'essayer de se projeter, d'envisager l'après COVID-19 et son confinement.

Et c'est prévu pour quand, au fait ?

Toute vérité est bonne à dire mais pas forcément à entendre ! Selon l'estimation du conseil scientifique, il durera 6 semaines, soit jusqu'à fin avril. Pour autant, la Chine vient tout juste de commencer à alléger son confinement après 8 semaines. Peut-être durera-t-il jusqu'au milieu du mois mai, si ce n'est fin mai ! Personne ne le sait aujourd'hui.

Et si vous alliez donner un coup de main pour ramasser des fraises ou des cerises et éviter de rester enfermé jusqu'au 31 mai ?