Guerre civile ou révolution ?

Cette tribune de David Lisnard, homme politique LR et Maire de Cannes, est dérangeante car elle souligne les travers de notre Etat de plus en plus NOUNOU d'individus désociabilisés.

Morceaux choisis :

"Le roi Ubu technocratique s’en donne à cœur joie en ce moment, nous privant de liberté, donc de responsabilité, au détriment d’une lutte efficace contre l’épidémie de covid 19, et détruisant une part importante de l’économie, des centaines de milliers d’emplois, et au-delà ce qui fait que la vie n’est pas que biologique mais aussi sociale, spirituelle, humaine."

Ou encore :

"Comme trop souvent, incapable de réprimer la minorité de ceux qui trichent et nuisent, l’État pénalise l’immense majorité de ceux qui se soucient de respecter les règles, jusqu’à la folie des mesures contre l’activité commerciale durant le «reconfinement» qui par égalitarisme ont conduit à fermer des rayons de supermarchés pour qu’ils ne vendent pas les produits des commerces eux-mêmes empêchés d’ouvrir en dépit du bon sens sanitaire et économique."

Vous ne serez pas plus rassuré de la capacité d'organisation de notre Etat :

"Les Français savent-ils que le couple «maire-préfet», dont on nous a rebattu les oreilles, est une fiction dans la gestion de cette crise? Que les préfets eux-mêmes découvrent les mesures gouvernementales à la télévision?"

Alors en guise d'avertissement, il demande jusqu'où iront les français pour se libérer de l'inacceptabilité sociale de ces mesures.

"Il faut que l’État retrouve le sens de la mesure et de la justesse pour concilier la nécessaire protection sanitaire et l’indispensable liberté économique et sociale qui nous relie les uns aux autres. Il en va de notre conception de la société et de notre cohésion nationale. En perdant de vue cette exigence, nos dirigeants suscitent la défiance. Jusqu’à quelles conséquences?"